Comment sortir de l'embargo imposé par la france -Afrique

Depuis le non catégorique du sud au référendum du 28 septembre 1958. Le peuple bajag à subit des représailles économiques pour sa campagne du nom . Il n'existe pratiquement pas d'entreprises dans le sud ouest Gabon, ce marasme économique provoque un exode massif .

Je tiens à rappeler que cette partie du sud est la dernière à se doter d'un réseau routier permettant ainsi son développement harmonieux.

Alors que le vieux Léon Mba était malade et mourant, le poste de président était pressenti à Yembit, mais Foccart et la cellule élyséenne avait décidé autrement trouvant Yembi d'imprévisible et dangereux pour leurs intérêts.

En effet ce Yembi serait le monsieur qui avait osé insulté les français à Fougamou de paresseux et de vaurien.

Ce même Paul Marie Yembit en tant que vice président refusa de signer l’intervention du coups de force par l'armée française en 1964 évitant de cautionner une intervention France Afrique.

Les mêmes de la cellules de l’Élysée ont mit depuis une décennie les leaders punu sous surveillance, trouvant que ces derniers sont les plus dangereux pour leurs intérêts au gabon, dernier cas celui de Mamboundou qui avait lors d'une émission Tv declaré qu'il allait réviser les accords france-afrique qui stipule que le Gabon est un réservoir des ressources minières françaises.

Les bajags par ses portes paroles René Paul Sousatte le politicien et syndicaliste le plus radical gabonais éliminé politiquement et Jean Jacques Boucavel, avaient sans cesse mise en garde les gabonais contre les stratégies françaises de diviser le peuple pour mieux régner.

Conscient qu'il na pas d’indépendance politique sans indépendance économique.
Conscient qu'il na pas d’indépendance politique sans indépendance culturelle.

J'exhorte le peuple Bajag et en particulier punu à ne pas se laisser distraire par l'attitude égocentrique des hommes politiques français.

J'exhorte le peuple bajags à redoubler de vigilance pour que notre beau pays ne soit pas le lit des intérêts étrangers.

J'exhorte le peuple Bajag à ne pas tomber dans toute provocation de divisions et schismes ethniques instrumentalisés par les homes politiques.

Enfin j’exhorte les bajags à se réapproprier de leur culture en parlant plus souvent la langue maternelle que le français, à vivre dans leurs espaces culturels.

Enfin j'exhorte ,mes pères, mes mères, mes frères, sœurs à travailler, à ouvrir des petites et moyennes entreprises, des starts-up, à faire du commerce, l'agriculture plus que jamais notre action doit être tournée vers notre indépendance économique.

Unis nous sortirons de cet embargo voulu par la France-Afrique.

Joyeux Noël

Jean Manola Guimbi

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