J’appelle à une nouvelle révolution verte.

Il s'agit d'exporter nos produits agricoles, de faire mieux que le Cameroun, Ghana et Cote d'Ivoire. Il s'agit d'assurer notre sécurité alimentaire, sélecter des produits rentables..
La nouvelle révolution verte sera centrée sur les caractéristiques suivantes:
  • réaménagement des liens entre les centres de recherche et les services de vulgarisation nationaux et internationaux pour assurer une participation plus active et une sensibilisation aux priorités nationales et communautaires en matière de sécurité alimentaire;
  • progrès continus des sciences et des technologies pour produire les aliments de base dont la population a besoin, mais en insistant davantage sur l’agriculture mixte, les cultures de base, l’élevage, la volaille et le poisson;
  • réforme des politiques portant sur l’accès aux capitaux, les incitations pour investir dans la recherche et les systèmes d’exploitation qui augmentent la productivité;
  • répartition plus efficace des avantages par l’élaboration de stratégies d’amélioration de la productivité qui exploitent les avantages comparatifs des hommes et des femmes et bénéficient aux groupes à faible revenu exposés à l’insécurité alimentaire.
Une question stratégique importante dont on débat encore aujourd’hui consiste à savoir comment aider au mieux les gens qui vivent dans des zones où il est impossible d’obtenir une production vivrière suffisante. Les modèles à suivre sont rares mais les besoins sont grands. Les considérations économiques et écologiques incitent à investir dans les terres où il est possible d’accroître au mieux la production durable. Mais les stratégies doivent permettre aussi d’améliorer les conditions de vie et le bien-être de l’homme dans les zones défavorisées. Les stratégies incluent une priorité accrue à l’éducation et à la formation en cours d’emploi, une diversification de l’agriculture vers d’autres secteurs, des investissements dans la capacité de transformation et de commercialisation agricoles pour donner une valeur ajoutée aux produits qui peuvent être fabriqués, et des programmes spéciaux de soutien du gouvernement. Un réseau de transport national et régional amélioré peut faire partie des stratégies d’aide aux zones à faible potentiel en permettant d’acheminer des aliments vers les marchés en échange de biens ou de services produits dans ces régions. La plupart des options sont liées aux conditions politiques et culturelles et sont difficiles à mettre en œuvre, mais il faut essayer de nouvelles approches et trouver des solutions.La révolution n'attend plus que toi!!!!!


Jean Manola le fils du paysan...

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