Conte : père lui-même connait (Français et Punu)

Dans le village de Moutassou Situé à plusieurs kilomètres de la ville de Mouila dans la province de la Ngounié, un père de trois garçons dit un matin à ses fils. Ce matin vous irez récolter le vin de palmier en brousse. Alors le grand et ses deux cadets prirent le chemin de la brousse avec eux une machette, un couteau et une calebasse. Avant d’arriver aux palmiers ils devaient passer près d’une rivière, des atangatiers et ensuite la plaine.

Lorsque les trois frères arrivèrent à la rivière, ils virent trois jeunes filles de leurs âges qui péchaient sans les parties du corps du bas. Les plus petits très effrayés par ce qu’ils voyaient dirent ceci à leur ainé. (Grand frère, grand frère regarde ses filles qui pêchent juste avec les parties du haut et elles ont cachées les parties du bas, ne devrons nous pas demander pourquoi elles sont ainsi ? Le grand répondit en disant, non, nous poserons la question à père lorsque nous serions de retour au village parce que père lui-même connait.
Les trois frères continuèrent leurs chemin le plus grand était devant tenant la machette. Arriver aux atangatiers ils virent encore une scène qui dépassaient leurs entendements. C’était des gens sans os qui cueillaient des atangas, ces derniers avaient cachés leurs os. Les plus petits très surpris par ce qu’ils voyaient dirent à nouveau à leur ainé. (Grand frère, grand frère regarde ses gens qui cueillent des atangas sans os juste avec la peau, ils ont cachés les os, ne devrons nous pas demander pourquoi font ils cela ? Le grand répondit en disant encore non à ses cadets. Nous poserons la question à père lorsque nous serions de retour au village parce que père lui-même connait.
Lorsqu’ils arrivèrent à la pleine ils virent un fait étrange, c’était des gens qui poursuivaient des hérissons sans yeux, ils avaient pris soins de cacher leurs yeux. Les plus petits une fois encore posèrent la question à leur ainé (Grand frère, grand frère regarde ses gens qui poursuivent des hérissons sans yeux et ils ont cachés leurs yeux, ne devrons nous pas demander pourquoi font ils cela ? Le grand répondit en disant encore non à ses cadets. Nous poserons la question à père lorsque nous serions de retour au village parce que père lui-même connait.
Ils arrivèrent enfin aux palmiers récoltèrent le vin et reprirent le chemin de retour pour le village.
Arrivé au village le plus grand prit un gobelet et le remplit de vin de palmier donna à son père. Le père prit le gobelet et ce mit à boire de quelque gorgé vidant le contenue et donna le gobelet vide à son fils. Le fils le remplit de nouveau et et le donna au père et le père but la moitié et posa le gobelet au sol. Alors le plus grand Prit la parole et dit au père : Père sur le chemin de la brousse nous avons vus trois faits inimaginables, le père posa la question au plus grand de ses fils. Qu’aviez-vous vus?
Le premier miracle était des jeunes filles de nos âges qui péchaient, mais elles n’avaient pas les parties du bas du corps et les petits ont souhaités que nous demandions à ses filles pourquoi étaient elles ainsi mais j’ai dis non. Le père répondit en disant, si ses filles n’auraient pas cachées les parties du bas vous seriez incapable de récolter le vin. Le plus grand regarda ses frères et leurs dits, vous avez compris ? Ne vous ai-je pas dis que père lui-même connait.
Le deuxième miracle était des gens qui cueillaient des atangas sans os au corps, ses derniers ont cachés les os et les petits ont souhaités que nous demandions j’ai dis non. Le père prit la parole en disant ne saviez vous pas que l’os ne se soigne pas ? Lorsqu’il est casé, il est casé c’est pour cette raison que ses personnes ont cachés leurs os. Le plus grand regarda ses frères et leurs dits, vous avez compris ? Ne vous ai-je pas dis que père lui-même connait.
Le troisième miracle étaient des gens qui poursuivaient des hérissons sans yeux, ils ont cachés les yeux et poursuivaient des hérissons. Le petits voulaient que nous posions la question à ses gens mais j’ai dis non. Le père prit la parole et dit. L’œil est comme l’os lorsqu’il est percé on ne peut pas le soigner c’est pour cette raison que vous avez vu ses gens agirent ainsi. Le plus grand regarda ses frères et leurs dits, vous avez compris ? Ne vous ai-je pas dis que père lui-même connait.
N.B: Aussi triviale que puisse être une tâche il faut l’accomplir avec respect et diligence
Hugues Mariatchi Nziengui Nziengui : Dibal di range di ghane muenzi ô murime bé ghéli bé dokemini
Huluanu ilombi y muisi Fumu Tsi Mbatsi (Djabè tate é djabi)
ô dimbu di Fumu Tsi Mbatsi tate a ma sindighe bane bandi ba babal ba rieru ô yé rèbe ma mbari ô mussiru, mu nzile mussiru ba labi bane ba rieru ba baghètu bé wabi. Ba ma bong a yi bande bama suèghe, ba kène wabange ku na yi tandu. Ba ngébi ba ke vaghe ivunde, djadji labati bane ba baghètu bé wabi ku na yéyi itandu ba ma bonge yéyi bande ba ma suèghe ka tu tsuniatianu? Ivunde djandiri nesi tu yé tsunanu tate bueli mba djabè tate é djabi.
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Ba no tole va mbure adji mavu mi tsafu, ba labi batu bé doki tsafu ba ma bonge bivissi ba ma suèghe, bakène dokange tsafu na mikate na mikate.
Ba ngébi bak mwè vaghe ivunde, djadji labati batu bé doki tsafu na mikate na mikate ba ma bonge bivissi ba ma suèghe ka tu tsuniatianu? Ivunde djandiri nesi tu yé tsunanu tate bueli mba djabè tate é djabi.
Ba no tole va kumu, ba labi batu bé binguisi ba tsibitsi ba ma bonge missu ba ma suèghe, ba kène binguisange ba tsibitsi. Ba ngèbi bak mwè vaghe ivunde, djadjiééh labati batu bé binguisi ba tsibitsi ba ma bonge missu ba ma suèghe ka tu tsuniatianu? Ivunde djandiri nesi tu yé tsunanu tate bueli mba djabè tate é djabi.
Ba no mane rèbe ma mbari bak ghabusil ô dimbu.
ba no tole ô dimbu, ivunde a ke bonge kongu ake base a ke vèghe tadji, tadji a ke vindighe (yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii) ivunde ake mwè base ake mwè vèghe tadji, tadji ake tabul va ghari a ke sunze kongu
Ivunde ndandiri tatah mu nzile yé rèbe ma mbari munongu bimaghe tu tsi labe ni burulu ngo bi labange.
Tadji djandiri yi doutsi labe? Ivunde djandiri tate imaghe ayi tèghe mu nzile mussiru tu tsi labe bane ba baghètu ba rieru bé wabi, ba ma bonge yéyi band ba ma suèghe, ba kène wabange ku na yéyi tandu ba ngébi mbé ba ronde yiri tuke tsune tumbe nzi ba vaghe buendiri tu tsunanu tate bueli.
Tadji djandiri mbé bané bane ba gha suèghe yéyi bande mbé dutsi konde yé rèbe ma mbari. Ivunde ake tsingul ba ngèbi yiri, du ma hulu?Tsia nzi du vaghe yiri djabè tate é djabi.
Ivunde djandiri imaghe ayi mu bédji, tu no tol va mbure a djivu mi tsafu, tu labi batu bé doki tsafu na mikate na mikate ba ma bonge bivissi ba ma suèghe. Ba ngébi mbé ba ronde yiri tuke tsune tumbe nzi vaghe buendiri tu yé tsunanu tate bueli.
Tadji djandiri, dughé djabi yiri ivissi aghé bughu? Pa yiri ivisi y ma tabughe, y ma tabughe la dibandu tumbe mukate é bughu. Ivunde a ke mwè tsingul ba ngébi, du ma hulu? Tsia nzi du vaghe yiri djabè tate é djabi.
Ivunde djandiri imaghe ayi mu rieru tu no tole va kumu, tu labi batu bé binguisi ba tsibitsi ba ma bonge missu ba ma sughe ba kène binguisange ba tsibitsi. Ba ngèbi mbé ba ronde yiri tu ke tsune tumbe nzi vaghe buendiri tu yé tsunanu tate bueli.
Tadji djandiri dissu adji nane ivissi, pa yiri a ma tobighe a ma tobighe la dibandu. Ivunde ake mwè tsingul ba ngèbi djandiri du ma mwè hulu tsia nzi du vaghe yiri djabè tate é djabi.
Hugues Mariatchi Nziengui Nziengui : Dibal di range di ghane muenzi ô murime bé ghéli bé dokemini

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