Dec 4, 2017

Les propriétés du Kia punu


Lumière est le terme de langage courant pour exprimer le "champ électromagnétique" de la zone des rayons visibles de longueurs d'ondes allant >>> du rouge (soit # 770 nm) au violet (soit # 380 nm)
La lumière est un cas particulier de rayonnement et les formules qui la concernent sont similaires à ceux des chapitres concernant les rayonnements de photons voisins (soit à effets thermiques, soit ionisants)
Les grandeurs d’étude pour la lumière sont surtout >>> l'énergie, la puissance et quelques grandeurs dérivées, mais on y utilise un vocabulaire très spécial
(voir aussi le tableau des unités, en annexe)

TERMINOLOGIE GENERALE
-la photométrie est l'étude des rayonnements lumineux dans l'interprétation par l'œil humain
-visuel (visuelle) est un adjectif indiquant qu'il s’agit de la zone des longueurs d’ondes perceptibles par l’œil (380 à 770 nm).
-la lumière noire (ou de Wood) est une émission de lumière dans les longueurs d'onde des zones violet à ultraviolet (soit # 375 à 400 nm.)
Elle est absorbée par les corps fluorescents (corail naturel ou papiers, ou tissus...)
-monochromatique  signifie qu'on se réfère exclusivement à 1 seule longueur d'onde
-masse de lumière désigne, pour une zone du cosmos, le rapport (variable de 1 à 300) entre : l'énergie noire (incluant la matière noire) et l'énergie de la matière (perceptible grâce à la lumière que celle-ci émet ou renvoie)

TRIBULATIONS des RAYONS LUMINEUX

La lumière est issue d'une source de rayonnements : c'est l'émission
puis elle voyage dans un milieu (c'est la transmission)
elle y subit des petites contraintes (de diffusion et de diffraction)
puis elle rencontre des obstacles et chacun d’eux va donner de grosses contraintes aux rayons lumineux >>> il y a conjointement réception, réflexion, absorption, dissipation, une nouvelle diffusion , une nouvelle transmission puis la lumière peut ressortir (éventuellement) au-delà de l'obstacle traversé, sous forme de réémission avec éventuelle nouvelle dissipation

NOMS des GRANDEURS RENCONTRÉES avec la LUMIÈRE
On n'est pas ici dans un domaine difficile (les notions sont simples à appréhender), mais on est dans un domaine hyper-compliqué par le langage démultiplié -sinon inutile- que l'usage a laissé dans les dénominations de phénomènes lumineux.
Voici ce jargon (avec dimensions et unités):
POUR une LUMIÈRE ÉMISE (OU RÉÉMISE OU DISSIPÉE)
L’énergie  El (L2.M.T-2) émise, exprimée en (lm-s) est dite
EMISSION LUMINEUSE ou ÉNERGIE RAYONNANTE ou QUANTITE de LUMIERE EMISE
L’énergie surfacique  W’n (M.T-2) émise, exprimée en (lm-s/m²) est dite
DENSITE d'ENERGIE LUMINEUSE émise
L’énergie spatiale S’ (L².M.T-2.A-1) émise, exprimée en (lm-s/sr) est dite
RADIANCE
La puissance -ou flux-P (L2.M.T-3) émise, exprimée en (lm ou cd-sr) est dite
RAYONNEMENT LUMINEUX ou flux LUMINEUX ou LUMINOSITE
La puissance linéique  r*(L.M.T-3) exprimée en (lm/m) est dite
flux MONOCHROMATIQUE ou PUISSANCE SPECTRIQUE ou RAYONNEMENT SPECTRIQUE
La puissance (ou flux) spatiale P’ (L2.M.T-3.A-1) en cd (ou lm/sr) est dite
INTENSITE LUMINEUSE émise
La puissance (ou flux) surfacique p*(M.T-3)exprimée en (lm/m²) est dite
IRRADIANCE ou DENSITE de flux lumineux
La puissance(flux) surfacique spatiale D (M.T-3.A-1) en cd/m² (ou nit) est
dite EXITANCE (ou EMITTANCE ) lumineuse ou LUMINANCE, ou ECLAT, ou
DEBIT de FLUENCE lumineuse ou CHROMINANCE
La puissance(flux) volumique spatiale  Z’ (L-1.M.T-3.A-1) en (lm/m3-sr) est dite
LUMINOSITE VOLUMIQUE
Le coefficient yl comparatif  entre P émise et  P totale est dit
COEFFICIENT(ou FACTEUR) d’EMITTANCE ou coefficient de LUMINANCE
Le coefficient yé comparatif entre p* émise et  p* du corps noir de référence est dit
POUVOIR EMISSIF

POUR une LUMIÈRE TRANSMISE (OU DIFFUSÉE OU DIFFRACTÉE)
L’énergie El (L2.M.T-2) transmise, exprimée en (lm-s-m²) est dite
TRANSMISSION de LUMIERE et éventuellement DISSIPATION et OPALESCENCE
L’énergie surfacique W’ (M.T-2) transmise, exprimée en (lx-s) est dite
IRRADIATION lumineuse
L’énergie spatiale  A* (L2.M.T-2.A-1) transmise, exprimée en (lm-s/m²/sr) est dite
TRANSMISSION (ou éventuellement DISSIPATION) SPECIFIQUE
La puissance-ou flux P (L2.M.T-3) exprimée en (lx-m²) est dite
flux ou RAYONNEMENT TRANSMIS
La puissance spatiale P' (L2.M.T-3.A-1) transmise, exprimée en (lx-m²/sr) est dite
INTENSITE LUMINEUSE TRANSMISE
La puissance-ou flux-surfacique p*(M.T-3) transmise, exprimée en (lx) est dite
flux SPECTRIQUE TRANSMIS
La puissance(ou flux) surfacique spatiale D (M.T-3.A-1) transmise, exprimée en (lx/sr) est dite  TRANSMITTANCE et DISSIPANCE (s'il y a dissipation)
La puissance(flux) volumique P* (L-1.M.T-3) transmise, exprimée en (lx/m) est dite
flux LUMINEUX TRANSMIS
La puissance (ou flux) volumique spatiale Z’ (L-1.M.T-3.A-1) transmise, exprimée en
(lx/m-sr) est dite INTENSITE VOLUMIQUE TRANSMISE
Le coefficient yt  , rapport entre P transmise et P incidente) est dit
COEFFICIENT de TRANSMITTANCE,ou FACTEUR DE TRANSMISSION LUMINEUSE
Le coefficient (i*q) inverse du précédent est dit
OPACITE (dont le logarithme base 10 est la DENSITE OPTIQUE)

POUR une LUMIÈRE RECUE
L’énergie E(L2.M.T-2) reçue, exprimée en (lx-s-m²) est dite
ECLAIRAGE
L’énergie surfacique W' (M.T-2) reçue, exprimée en (lx-s) est dite
QUANTITE( ou Durée) d’ECLAIREMENT ou ILLUMINATION
La puissance -ou flux- P (L2.M.T-3) exprimée en (lx-m²) est dite
flux LUMINEUX REÇU
La puissance linéique r* (L.M.T-3) reçue, exprimée en (lx-m) est dite
flux MONOCHROMATIQUE (ou SPECTRIQUE) REÇU
La puissance(ou flux) spatiale P’ (L2.M.T-3.A-1) reçue, en (lx-m²/sr) est dite
INTENSITE LUMINEUSE REÇUE
La puissance-ou flux- surfacique  p*é (M.T-3) reçue, exprimée en (lx) est dite
ECLAIREMENT
La puissance(flux) surfacique spatiale D (M.T-3.A-1) reçue, donnée en (lx/sr) est dite
ILLUMINANCE
Le coefficient i*c rapport de P (instrument + œil) à P (œil seul) est dit
CLARTE

POUR une LUMIÈRE REFLECHIE
L’énergie  El (L2.M.T-2) exprimée en (lm-s-m²) est dite
REFLEXION de LUMIERE
L’énergie surfacique W’ (M.T-2) exprimée en (lx-s) est dite
QUANTITE de LUMIERE RÉFLÉCHIE par surface
L’énergie spatiale  A* (L2.M.T-2.A-1) exprimée en (lm-s/m²/sr) est dite
REFLEXION SPECIFIQUE
La puissance-ou flux- P (L2.M.T-3) exprimée en (lx-m²) est dite
flux (ou PUISSANCE) LUMINEUX RÉFLÉCHI
La puissance spatiale P' (L2.M.T-3.A-1) exprimée en (lx-m²/sr) est dite
INTENSITE LUMINEUSE RÉFLÉCHIE
La puissance-ou flux-surfacique p* (M.T-3exprimée en (lx) est dite
REFLECTANCE SPECIFIQUE
La puissance(flux) surfacique spatiale D (M.T-3.A-1) en (lx/sr) est dite
REFLECTANCE
Le coefficient yvrapport de P réfléchie à P incidente est dit
COEFFICIENT de REFLEXION (et ALBEDO yj  pour un astre)

POUR une LUMIÈRE ABSORBEE
L’énergie E(L2.M.T-2) exprimée en (lm-s-m²) est dite
ABSORPTION de LUMIERE et éventuellement DIFFRACTION
L’énergie surfacique W’ (M.T -2exprimée en (lx-s) est dite
EXPOSITION LUMINEUSE et anciennement LUMINATION
La puissance(ou flux)  P (L2.M.T-3) exprimée en (lx-m²) est dite
flux LUMINEUX ABSORBÉ
La puissance(ou flux) spatiale P’ (L2.M.T-3.A-1) en (lx-m²/sr) est dite
INTENSITE LUMINEUSE ABSORBÉE
La puissance(ou flux) surfacique p* (M.T-3) exprimée en (lx) est dite
flux SURFACIQUE ABSORBÊ
La puissance(flux) surfacique spatiale D (M.T-3.A-1) en (lx/sr) est dite
ABSORBANCE
LLe coefficient bt  rapport entre P absorbée et P incidente est dit
COEFFICIENT d’ ABSORBANCE
Le coefficient yk  rapport entre P absorbée / P du corps noir équivalent est dit
POUVOIR ABSORBANT

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